lundi 14 septembre 2009

Le "bazar russe" à Ashgabat


Situé au centre d'Ashgabat, le "bazar russe" est un marché haut en couleurs, où on peut trouver un peu de tout : des fruits et légumes jusqu'aux CDs et DVDs, ainsi que des habits et, bien sûr, des tapis.


C'est un régal pour les yeux et un endroit où on peut facilement passer quelques heures à flâner.


Alors que la capitale est étonnamment moderne, c'est sûrement un des seuls endroits où on peut encore se croire sur la route de la soie.









Escapade à Ashgabat


Ashgabat (aussi orthographiée Ashkhabad) est la capitale et la principale ville du Turkmenistan.



C'est une ville d'environ 1 Million d'habitants, située près de la frontière iranienne.



Ce qui frappe quand on arrive dans la ville c'est son coté moderne et la taille de ses bâtiments.
Il est vrai que la ville a été détruite par un tremblement de terre en 1948 et que depuis l'indépendance du Turkmenistan en 1991, le président Saparmurat Niyazov (également connu sous le nom de Turkmenbashi) a ordonné la construction d'un grand nombre de bâtiments officiels et de monuments.


Un des monuments les plus connus est l'Arche de la Neutralité (75 m de haut) au sommet de laquelle se trouve une statue en or de l'ancien président.


Le Turkmenistan est un melting-pot ethnique avec des Turkmènes, des Russes, des Arméniens, des Azéris et cela se voit quand on se promène dans les rues de la capitale.
La langue officielle est le Turkmène.



Dans la rue, la plupart des femmes sont vêtues de façon traditionnelle, ce qui leur confère une certaine élégance, ma foi !



dimanche 6 septembre 2009

le Duo Dithyrambe au Square de Reuilly (05/09/09)

Le festival "Opéra des Rues" a permis au public parisien de faire la connaissance ce weekend du Duo Dithyrambe, qui devrait sous peu atteindre les sommets du top 50 (s'il y a effectivement une justice en matière de musique à la fois populaire et de qualité).


Avec un répertoire allant de Michael Jackson aux Clash, en passant par Abba, Village People, les Beatles ou la B.O de Rocky III (le fameux "Eye of the tiger"), Dame Bérénice de la Troufinière et Dame Culnégonde de la Garde Montée, 2 honorables comtesses du 18ième siècle (qui auraient été miraculeusement cryogénisées dans un glacier isérois avant de resurgir au début du 21ième siècle) nous ont littéralement scotché par leur performance - dont on ne sait s'il faut la qualifier de baroque-punk ou bien de disco-lyrique.



La conjugaison des voix divines de nos 2 comtesses et d'un accompagnement sobre mais dynamique au ukulélé (ou cavaquinho, je laisse les spécialistes trancher) offre en effet un nouvel écrin à des chansons généralement méprisées par l'intelligentsia (car populaires) et permet de juger de leur véritable essence lyrique.


Un des exemples marquants de cette transfiguration musicale est leur reprise d'"Antisocial" de Trust, qui révèle le véritable caractère contrapunctique de cette partition inoubliable.


Difficile donc de ne pas devenir un aficionado du D.D, tant le glamour, les coiffures, les tenues, la complémentarité des voix des 2 chanteuses captivent et séduisent un auditoire mâle mais néanmoins mélomane...


Quel dommage que leur spectacle ne dure que 20 petites minutes !
On ne va pas se plaindre car c'est gratuit mais quand même..., quand on vient de cotoyer les sphères célestes, c'est avec une insondable tristesse que l'on redescend sur terre...


En attendant une nouvelle intervention "commando" de la part de nos 2 nouvelles muses, on pourra toujours surveiller leur myspace (http://www.myspace.com/duodithyrambe).
Visiblement elles se sont en effet très vite adaptées à la technologie moderne...


jeudi 3 septembre 2009

Le sanctuaire Meiji-jingū (Tōkyō)


Le Meiji-jingū passe pour être le plus beau sanctuaire shintō de Tōkyō.


Il est situé au milieu d'un immense parc, non loin des quartiers trépidants de Harajuku et Shinjuku, et offre un changement radical d'atmosphère à ses visiteurs.


Il a été construit au début du siècle, détruit pendant la dernière guerre et reconstruit à l'identique en 58.
On dit qu'il "marque un trait d'union entre le Japon traditionnel et l'ouverture à la modernité. "


Son portail en bois (torii) est particulièrement impressionnant.


Un grand nombre de cérémonies et de mariages traditionnels ont lieu dans le sanctuaire.

Le grand jeu pour les touristes (étrangers ou japonais) est d'essayer de suivre de loin ces mariages voire, cerise sur le gâteau, de se faire photographier avec la (sublime) mariée !