lundi 25 octobre 2010

Babx à la Maroquinerie (le 18/10/10)


Il faut bien l'avouer, l'auteur de ce blog n'est pas un grand spécialiste de la chanson française et rares sont les artistes hexagonaux (et encore plus rares les québecois) qui occupent une place de choix dans son panthéon musical.


Pourtant, en fouinant dans ma discothèque on en trouve quelques uns et Babx fait partie de cette caste de privilégiés.
Babx, je tiens à le préciser, n'est pas le cousin d'Asterix ni le croisement de Babar et d'un acteur X, mais c'est véritablement un des fleurons de la "nouvelle chanson française", une appellation du reste bien restrictive.
Le style Babx c'est la rencontre d'un romantisme très contemporain, d'une écriture musicale qui s'inscrit dans la tradition de la chanson française à texte mais avec des incursions électriques, d'une voix de velours, de textes très bien écrits, d'un humour déjanté sur certains morceaux,...
Bref, le bonhomme est un touche-à-tout de génie.


Babx (qui pour le percepteur se nomme David Babin) a déjà sorti 2 albums : Babx (l'album éponyme) en 2006 et "Cristal Ballroom" en 2009.
Je l'ai découvert avec ce dernier et je suis toujours sous le charme de chansons telles que "Electrochocs Labyland", "Cristal Ballroom", "Mourir au Japon", "L'orage".
J'ai découvert a posteriori le premier album, qui recèle aussi bien des perles...


Le concert de la Maroquinerie était officiellement le dernier de la tournée "Cristal Ballroom". On conviendra que c'était le moment ou jamais de découvrir en live un des mes albums fétiches...


Eh bien, je me félicite d'être venu à ce concert.
D'une part, cela m'a permis de découvrir le côté potache, déconneur d'un Babx qui est une vraie bête de scène !
Et puis, les versions live des chansons tiennent vraiment bien la route, grâce aux "sorciers" complices de notre Babx.


En plus, j'ai découvert quelques chansons inédites pour moi (voir setlist plus haut) dont notamment un morceau de très haute volée sur des paroles de Baudelaire et des petites nouvelles ("Helsinki" et "Naomi aime les diamants").

Pour conclure, j'ai également beaucoup apprécié le travail sur les éclairages.


Enfin, qui dit concert exceptionnel dit invités et Babx n'a pas fait exception à la règle, avec 3 invités de choix, soit par ordre chronologique d'apparition :
- la très charmante L qui, pour les amateurs de potins, occupe visiblement une place de choix dans la galaxie Babxienne, étant incarnée dans 2 chansons de "Cristal ballroom", à savoir "Lady L" et "L rêve d'il" (on attend avec impatience son futur album, produit par....Babx),
- une des "nouvelles stars" de la chanson française, à savoir la craquante Camélia Jordana, pour laquelle Babx a composé 4 des chansons de son album éponyme, dont "Diva" interprétée à la Maroquinerie,
- le rapper Leeroy, chanteur de Saian Supa Crew, certes dans un registre moins glamour que les 2 demoiselles, mais avec une énergie contagieuse.


Outre Léo Ferré ou Gainsbourg, on rapproche assez souvent Babx de Tom Waits et c'est tout naturellement qu'il finit le concert sur "Green Grass".
Ce concert a été un sans faute et c'est donc l'esprit léger que tout le monde est sorti affronter le froid automnal.

Portraits de zombie


Les zombies existent. Je les ai rencontrés !



Ce sont des gens comme vous et moi.
Enfin presque !


Ils ont les mêmes besoins basiques que nous, les mêmes revendications, la même peur d'une retraite qui ne viendra jamais !


Ils ont besoin d'un foyer, d'une âme soeur mais enfin, surtout de nourriture quand même !



Et pour la plupart, ils aiment bien être pris en photo... Sympa, non?



Donc, il ne faut surtout pas les craindre ni les stigmatiser.
D'autant plus qu'une morsure malheureuse, et hop, on peut devenir soi même zombie !


Et on se retrouve à hanter les centres commerciaux sans même se rappeler pourquoi !



Sinon, pour ceux que ça intéresse, le nouveau George Romero, "Survival of the Dead" vient de sortir. Malheureusement, c'est directement en dvd.
Les temps sont décidément durs pour les zombies !

mardi 19 octobre 2010

Zombie Walk parisienne (16/10/10)


Avertissement : ce post est interdit aux moins de 18 ans et déconseillé aux âmes sensibles.


Ce Samedi 16 Octobre a eu lieu la troisième zombie walk parisienne.
Un événement terrifiant auquel auraient participé près de 800 zombies (selon la police..) et que le titulaire de ce blog, lui-même fan de l'univers de George Romero (et autres dérivés, style "Shaun of the Dead"), se devait de couvrir, même au péril de sa vie.


En cette journée de manifestations anti retraite, les zombies qui participaient à cette marche avaient semble t'il des préoccupations plus immédiates : à savoir manger de la viande fraiche, de préférence des organes bien goûtus.
De quoi effrayer les passants lambda pas forcément enthousiastes à l'idée d'être transformés en pâtée pour zombie voire carrément en zombie.


En fait, c'était pour rire : les zombies étaient des faux (enfin, une grosse majorité...) et cet événement était une manifestation tout ce qu'il y a de plus officielle et co-organisée par 2 associations (voir les sites pariszombie et zombieharbor).
Moi, je trouve ça sympa comme délire !


Sachant cela, on se sent quand même plus décontracté à l'idée de cotoyer nos zombies marcheurs même si cela revient à se trouver pendant près de 3 heures en plein milieu d'un film d'horreur dont vous n'êtes a priori pas le héros (celui qui a une chance de survivre à la fin), et avec de temps en temps des montées d'adrénaline.



Quoiqu'il en soit, je suis fier d'annoncer que j'ai développé lors de cette zombie walk 2010 des techniques de résistance aux zombies et suis prêt à affronter, s'il le faut, une nouvelle zombie walk en 2011.

En attendant l'année prochaine, voici une sélection de mes meilleurs (ou les pires, si vous préférez) clichés dont la seule vision suffira malheureusement chez certains à déclencher les cauchemars les plus atroces.


Désolé donc mais il fallait que je témoigne....

mercredi 13 octobre 2010

L'art des rickshaws - part 2


Dans un précédent post, blogdomolu vous a présenté l'art des rickshaws.



Comme on ne lassera jamais de cette manifestation d'art populaire que l'on rencontre à Dhâkâ, on n'a pas résisté à la tentation de vous offrir une nouvelle sélection, illustrant quelques unes des thématiques de ces peintures : scènes de nature, ode au progrés, acteurs de cinéma,...














mercredi 6 octobre 2010

De retour à Dhâkâ (Bangladesh)

L'année dernière, ce blog vous a présenté Dhâkâ, pas forcément la destination touristique rêvée avec sa chaleur, son humidité, sa pauvreté, sa surpopulation, des embouteillages irréels,..




Néanmoins, cette ville a quand même des côtés attachants : un dépaysement de tous les instants, une énergie pas possible, le système D érigé en religion, ses rickshaws, la gentillesse des habitants, même les plus démunis,...




Voici donc un hommage à ces habitants de Dhâkâ, qui nous raménent aux fondamentaux de l'existence, avec un sourire désarmant.





En espérant qu'un jour prochain ce pays, déjà grand par le nombre d'habitants, rejoigne le concert des nations plus favorisées !




Inch Allah !