le street art parisien : Jef Aérosol

Jef Aérosol est un des artistes grâce auxquels je me suis intéressé au street-art (sans même savoir que cela s'appelait comme ça).

Quartier Mouffetard (janvier 2008)

Il faut dire que ses portraits grandeur nature sont superbement faits et qu'en plus ils sont très souvent inspirés par la musique en général et par le rock des années 70 en particulier : un régal !

Quartier Mouffetard - Janvier 2011

On trouve pas mal d'icones du rock dans son oeuvre (Nick Drake, Jim Morrison, Jimi Hendrix,..) mais il a également créé des personnages anonymes tels le "petit garçon accroupi".

Je les trouve vraiment expressifs ces personnages : ils dégagent pas mal de sentiments et interpellent le passant !

Quartier Butte aux Cailles - Février 2011

Autre particularité des pochoirs de Jef Aérosol : la "fameuse" flêche rouge que l'on retrouve systématiquement comme une deuxième signature (ou une invitation à s'attarder ?).

Quartier Mouffetard - Janvier 2011

A Paris, on trouve principalament des ses oeuvres dans le 5ème (rue Mouffetard) et dans le 13ème (Butte-aux-cailles) mais il a maintenant acquis une renommée internationale et il faut se résoudre à le partager avec des citadins d'un peu partout !

Quartier Mouffetard - Janvier 2008

Heureusement que le bonhomme a l'air du type hyperactif. : il se partage aussi entre peinture et musique (quelle surprise!).

Si vous êtes fan, sachez qu'on peut le voir en ce moment, en chair et en os, dans le cadre d'une exposition personnelle à Saint-Cloud.

Quartier Butte aux Cailles - Février 2011

Le street art parisien : FKDL

2011 va sûrement être l'année du Street Art, dans la foulée du film de Banksy "Faites le Mur" et Blogdomolu, toujours à l'affut des nouvelles tendances, ne pouvait pas rater le coche.

Voici donc le début d'une nouvelle série, visant à présenter des créateurs ou des quartiers de Paris dans lesquels le street-art est particulièrement visible.

Février 2011 - Rue Vieille du Temple - 4ième

Pour commencer en beauté cette série, je vous présente FKDL, un des artistes "de rue"que je trouve les plus novateurs et dont la vision d'une nouvelle oeuvre au détour d'une rue me procure toujours, je dois le reconnaître, une légère euphorie.

Détail de la photo précédente

FKDL est le pseudonyme d'un peintre français nommé Franck Duval qui a inventé un style : l'art-scotch. Ses oeuvres sont en effet un mélange de peinture et de collages réalisés à partir de vieux journaux (ou posters) des années 50-70.

Sa technique repose sur l'emploi de scotch transparent.

Il a créé une galerie de personnages (a priori une vingtaine), le plus souvent des silhouettes féminines, qu'il remplit donc avec des images venues du passé - ce qui donne plusieurs niveaux de lecture à ses oeuvres.

Mai 2010 - Passage des Abbesses - 18ième

Couleurs vives, pureté des lignes et donc, ouverture d'une fenêtre sur le passé, voilà qui constitue un cocktail irrésistible !
C'est depuis 5-6 ans que l'on rencontre ces personnages dans les rues de Paris, puis au fur et à mesure que sa réputation va crescendo dans d'autres villes comme Barcelone et New-York.

FKDL figure même - at work - dans une anthologie de street art new-yorkais : pas mal du tout !

Mai 2010 - Cour de la Métairie - 20ième

Notoriété aidant, FKDL a maintenant réintégré le chemin des galeries et une monographie lui est consacrée dans la collection Opus Délits (qui recense les meilleurs artistes français du genre).

Justement, pour ceux que ça intéresse, une nouvelle expo parisienne vient de commencer.

Ceci, bien sûr, ne nous empêche pas de traquer les FKDL dans les rues de la Capitale.

Février 2011 - Rue Amelot - 11ième

Février 2011 - 18ième

Février 2011 - Rue de Poitou - 3ième

Février 2011 - Passage St Sebastien - 11ième

Akalé Wubé à l'Ermitage (22/01/11)

Akalé Wubé est vraiment mon groupe chouchou du moment.

Après leur concert au Centre Tchèque fin 2010, ils ont effectué leur rentrée parisienne 2011 à l'Ermitage.

C'était l'occasion de les revoir - bronzés - après leur périple éthiopien.

Comme ils sont malins, les musiciens d'A.W ont rajouté un intérêt supplémentaire au concert en invitant sur quelques morceaux un accordéoniste ainsi que la (talentueuse et vibrante) chanteuse Souad Asla, qui assurait la première partie.

Il faut avouer qu'avec ou sans invités, nos éthio-boys sont toujours aussi épatants sur scène.
Mais c'est vrai que les invités ont apporté des couleurs musicales bien sympathiques...

Quand je parle d'invités, je veux dire "les invités officiels" car nos valeureux musiciens ont également eu affaire à un squatteur scénique.

Pas facile à gérer - il faut rester pro sans se mettre le public à dos !

Donc, ce concert restera comme un très bon moment dans une salle sympa (même si le caractère intime d'une - petite -salle de jazz comme le centre tchèque permet indéniablement une plus grande complicité public-musiciens).

A venir prochainement (le 18 Mars) : un concert à l'Ermitage avec une section de cuivres élargie - pour fêter la sortie en vinyle de l'album "Akalé Wubé".

Un concert qui devrait dépoter un max ! (pardonnez-moi l'expression).

Il est vrai qu'A.W n'a pas intérêt à mollir car la concurrence s'organise sur le front de l'éthio-jazz. Ces derniers temps, nous avons notamment vu arriver dans les bacs une riposte allemande (Woima Collective) et une contre-attaque... suisse (Imperial Tiger Orchestra).
Des disques également très sympas qui prouvent que cette musique est vraiment magique, ce dont l'auditeur moyen ne peut que se féliciter !

En tout cas, du coté d'Akalé Wubé, j'espère juste qu'ils continueront toujours à nous surprendre avec leur mélange de délicatesse et de groove !