Cachoeira (anciennement Vila de Nossa Senhora do Rosário do Porto da Cachoeira do Paraguaçu) est une ville de l'état de Bahia, à environ 110 km de Salvador, la capitale de l'état. Elle est située dans la région du Recôncavo, si riche à l'époque du Brésil Colonial - notamment en raison de la culture du Sucre et du Tabac.
pour les lusophones : http://pt.wikipedia.org/wiki/Cachoeira_%28Bahia%29
pour les anglophones : http://en.wikipedia.org/wiki/Cachoeira
pour les francophones : nada sur wiki, comme d'hab !
Pour se rendre compte de la dimension historique de Cachoeira, il suffit de déambuler dans ses rues et de voir la beauté des bâtiments et des églises (même si un peu décrépis, mais Gilberto Gil veille au grain et un programme de réhabilitation est en cours !).
Au niveau culturel, c'est avant tout un des haut lieux du Candomblé dont la face visible est la fête de la Boa Morte (http://www.facom.ufba.br/com024/boamorte/festa.html), aux alentours de la mi-Août.
Cette fête est organisée par l'Irmandade de la Boa Morte (une congrégation de femmes noires, descendantes d'esclaves) : http://pt.wikipedia.org/wiki/Irmandade_da_Boa_Morte
Cachoeira est également une terre d'élection pour les artistes, le plus connu étant l'artiste allemand Karl Hansen (rebaptisé Hansen Bahia) qui, par souci d'équité ?, a partagé sa fondation entre Cachoeira et sa rivale et voisine São Felix (de l'autre coté de la rivière).
ci-dessus : une xilogravure de Hansen Bahia - ça commence à être très rare (donc, très cher !)
Cachoeira représente toujours pour ceux qui, comme moi, l'aiment un dilemme : faut-il en parler aux autres ou non ?
On se dit égoïstement qu'on aimerait bien que la ville reste un secret pour initiés, telle une Belle au Bois Dormant toujours endormie au bord du Rio Paraguaçu, attendant pour l'éternité que les bâteaux, chers à Jorge Amado, reviennent un jour de Salvador...
Et dans le pire de nos cauchemars, on imagine même que des hordes de "gringos" vont déferler lors de la São João ou lors de la fête de la Boa Morte, et vont détruire à jamais l'esprit des ces fêtes et pervertir le coeur jusqu'à présent si pur des gens.
D'un autre coté on est un peu jaloux du succès de Santo Amaro, tout ça parce qu'un certain Caetano Veloso et sa petite soeur en sont originaires. On veut même nous faire croire que c'est le berceau de la Samba de Roda. Non mais, faut quand même pas exagérer !
Il faut le dire : Santo Amaro n'est qu'une épluchure de maïs à coté de Cachoeira, et puis, nous à Cachoeira on a Siné Calmon !
Siné Qui ? bom, tudo bem, esquece....
ps : je vous invite fortement à consulter le site du photographe Adenor Gondim; il y a des photos sublimes de Bahia (et donc de Cachoeira, forcément) : http://www.apenasbahia.blogger.com.br/
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