Le festival "Opéra des Rues" a permis au public parisien de faire la connaissance ce weekend du Duo Dithyrambe, qui devrait sous peu atteindre les sommets du top 50 (s'il y a effectivement une justice en matière de musique à la fois populaire et de qualité).
Avec un répertoire allant de Michael Jackson aux Clash, en passant par Abba, Village People, les Beatles ou la B.O de Rocky III (le fameux "Eye of the tiger"), Dame Bérénice de la Troufinière et Dame Culnégonde de la Garde Montée, 2 honorables comtesses du 18ième siècle (qui auraient été miraculeusement cryogénisées dans un glacier isérois avant de resurgir au début du 21ième siècle) nous ont littéralement scotché par leur performance - dont on ne sait s'il faut la qualifier de baroque-punk ou bien de disco-lyrique.
La conjugaison des voix divines de nos 2 comtesses et d'un accompagnement sobre mais dynamique au ukulélé (ou cavaquinho, je laisse les spécialistes trancher) offre en effet un nouvel écrin à des chansons généralement méprisées par l'intelligentsia (car populaires) et permet de juger de leur véritable essence lyrique.
Un des exemples marquants de cette transfiguration musicale est leur reprise d'"Antisocial" de Trust, qui révèle le véritable caractère contrapunctique de cette partition inoubliable.
Difficile donc de ne pas devenir un aficionado du D.D, tant le glamour, les coiffures, les tenues, la complémentarité des voix des 2 chanteuses captivent et séduisent un auditoire mâle mais néanmoins mélomane...
Quel dommage que leur spectacle ne dure que 20 petites minutes !
On ne va pas se plaindre car c'est gratuit mais quand même..., quand on vient de cotoyer les sphères célestes, c'est avec une insondable tristesse que l'on redescend sur terre...
En attendant une nouvelle intervention "commando" de la part de nos 2 nouvelles muses, on pourra toujours surveiller leur myspace (http://www.myspace.com/duodithyrambe).
Visiblement elles se sont en effet très vite adaptées à la technologie moderne...
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