lundi 26 septembre 2011

Le lavage de la Madeleine (18/09/11)



Ce Dimanche 18 Septembre, Paris avait des airs inédits de Salvador de Bahia puisque l'on y célébrait le 10ième lavage de ....la Madeleine.




Le "lavage" est une cérémonie directement importée de Bahia et plus particulièrement de l'église de Bonfim.
C'est une des manifestations les plus connues du syncrétisme religieux brésilien qui fait cohabiter le christianisme et le candomblé.


Le lavage de Bonfim, qui a lieu en Janvier est aussi une fête où se mélangent allégrement le sentiment religieux et le coté festif.



Paris a toujours été une terre d'accueil pour les brésiliens et ce n'est pas un hasard s'il existe désormais plusieurs lavages à Paris : celui de la Madeleine et son "concurrent" de Montmartre (début Juillet).





L'édition 2011 du Lavage de la Madeleine était particulièrement bien organisée avec une logistique bien rodée lors des éditions précédentes.
Le lavage proprement dit venant cloturer une semaine riche en évenements culturels.



C'était une opportunité pour les bahianais de Paris de "matar a saudade" et pour les autres de découvrir un avant-goût du carnaval de Salvador.


Une procession des plus spectaculaires a donc rallié République à la Madeleine, composée de batucadas, d'un trio electrico, de danseuses bahianaises en tenue, de "filhos de gandhi" et de suiveurs enthousiastes.



Cerise sur le gateau, des musiciens réputés de Bahia ont participé à l'événement, parmi lesquels l'immense Carlinhos Brown mais aussi J.Velloso (le cousin d'un Veloso plus illustre) et la chanteuse Marcia Freire.





Finalement, après une orgie de rythme plus entrainants les uns que les autres, la procession est arrivée à la Madeleine où a eu lieu la partie religieuse de la fête avec la participation du curé de l'église et de pères de saints qui ont dit des prières en Yoruba.
Bel exemple de tolérance religieuse !



lundi 12 septembre 2011

La tour TV de Berlin





Avec ses 368 m de haut, la tour de Télévision (Fernsehturm) de Berlin est une des icônes de la ville.

A l'époque de la séparation, elle était la fierté de Berlin-Est et narguait les capitalistes de l'Ouest de jour comme de nuit.