dimanche 27 juillet 2008

cherchez l'erreur

Chaque été, il est d'usage que les quotidiens et les magazines proposent à leurs lecteurs (supposés être à la plage, en train de siroter un pastis ou autre boisson fraiche) plusieurs pages de "détente" (tests psychologiques, jeux,...).
Ce blog ne déroge pas à la règle et vous propose donc "le jeu des 1 erreur(s)".

C'est la banque HSBC qui nous offre ce jeu et nous tenons à l'en remercier chaudement.
Cette banque qui se veut mondialo-globale couvre les aéroports de ses affiches en général plutôt bien foutues. C'est en vitrine d'une agence parisienne que nous avons trouvé celle-ci.
Le message est le suivant : où que vous soyez dans le monde, vous pouvez accéder d'un clic à tous vos comptes HSBC partout ailleurs dans le monde.
Encore faut-il se rappeler à quel aéroport on est arrivé la veille au soir....



......Si vous n'avez pas encore trouvé, quelques indices supplémentaires :
- pâtres de la nuit,
- acarajé,
- fils de gandhi.

jeudi 24 juillet 2008

le beach volley, un sport de gonzesses ?


Ben non, il y a aussi des mecs (et des vrais) qui y jouent !





le beach volley, un sport de charme ?

Ah bon ? vous croyez ?
Z'avez qu'à essayer de rattraper un service ou un smash de ces dames pour comprendre que ce sont des véritables athlètes...






Par contre, c'est vrai que des fois on se demande pourquoi les hommes ne jouent pas en maillot de bain, eux....

le beach-volley, une affaire de couples

Il ne suffit pas d'être grand, de sauter haut et de courir longtemps pour gagner au beach-volley, il faut aussi former une paire soudée, tendue vers un même objectif et capable de tenir le coup même dans les pires moments.




Open de Paris de beach-volley

Ne reculant devant aucun sacrifice pour informer les fidèles de ce blog, je suis allé passer une journée à L'open de Paris de Beach-Volley qui s'est tenu du 16 au 24 Juin.
Pour ceux qui ne seraient pas au courant, le beach volley est une sorte de volley-ball qui se joue à deux et nécessite une plage (ce qui n'est apparemment pas impossible de trouver à Paris..).
Un match se joue en 2 sets gagnants (en 21 points dans les deux premiers sets, en 15 points dans le troisième set, dit "tie-break").


Le beach-volley est depuis 1996 un sport olympique et le tournoi de Paris faisait partie des tournois qualificatifs (note : il y a 24 équipes qualifiées).
Pour être bon au beach-volley, il vaut mieux vivre dans un pays avec plein de plages et de soleil, ce qui explique pourquoi, historiquement, les américains et les brésiliens sont parmi les plus titrés.
Toutefois, cela semble un avantage d'être grand (et aussi de porter des lunettes de soleil).
Cette année n'a pas fait exception à la rêgle puisque des paires américaines ont gagné dans les deux tournois (masculin et féminin).
Toutefois, on note une ouverture de ce sport avec pas mal d'équipes européennes (Pays-Bas, Allemagne, Espagne,) et même... chinoises (J.O de Pekin oblige ?).


la paire brésilienne Ricardo et Emanuel, championne olympique en 2004


L'américaine Kerri Walsh, championne olympique en 2004 et vainqueur cette année du tounoi de Paris


Sa partenaire (sur le terrain) , Misty May-Treanor


Le néerlandais Nummerdoor, finaliste avec son partenaire Schuil


Le beach-volley est, on peut le voir, un sport très sympa à regarder, surtout dans sa version féminine qui, comme par hasard est plus médiatisée que la version masculine !

dimanche 20 juillet 2008

Mayra - porque parou ?






Une semaine après le concert, nous ne sommes toujours pas remis du passage de la tornade "Mayra" !!!

Mayra Andrade (Parc Floral, 13/07/08)



Les mauvaises langues diront que ce blog ne s'intéresse aux chanteuses que si elles sont brésiliennes, jeunes et jolies. C'est profondément injuste, ce blog a fait l'apologie de chanteurs (Silverio Pessoa) et même de groupes tels que Naçao Zumbi. On y a également présenté Susheela Raman (indienne, à ce que je sache...). Quant aux chanteuses pas si belles ou pas si jeunes que ça, il y a bien...hum,hum...bon, si on changeait de sujet ?
A ma décharge, ce blog est le reflet de l'actualité et le jour où une Bethania ou une Elza Soares viendront faire un concert dans un petit théâtre de banlieue, on en parlera, c'est sûr !



Cette introduction avait pour but de vous préparer à ce qui suit, à savoir un article sur une chanteuse très jeune (23 ans)... et d'une beauté incroyable.
L'honneur est sauf, elle n'est pas brésilienne mais cap-verdienne (mais les brésiliens sont sans doute prêts à se l'approprier.., comme tout ce qui est bon).



Les qualités énoncées ci-dessus ne gâtent rien quant il s'agit d'apprécier une chanteuse (et d'avoir envie d'aller la voir en concert) mais le plus important reste néanmoins ce qu'elle chante, avec quelle voix, et quelle présence sur scène.. et avec Mayra Andrade (puisque c'est d'elle qu'il s'agit), on côtoie rien moins que ...le divin !

On connaissait son magnifique premier album "Navega" avec lequel elle a, d'une certaine façon, modernisé la musique cap-verdienne (qui ronronnait quelque peu ces derniers temps, c'est mon avis !), en l'ouvrant vers d'autres horizons (comme le Brésil).
Cet album a été encensé par la critique et couvert de récompenses, telles que - récemment - le prix « BBC Radio 3 des Musiques du Monde 2008 », catégorie « Nouvel Artiste ».
http://www.mayra-andrade.com/fr/accueil.php


Malgré son jeune age, Mayra est encore plus impressionante sur scène que sur disque.
Elle possède une voix admirable, ample, émouvante mais qu'elle sait moduler, et peut passer d'une voix de petite fille à celle d'une chanteuse de jazz de 60 ans.
Sa présence sur scène est magnifique, elle vit littéralement les chansons et nous invite dans son monde où se côtoient tantôt la saudade et tantôt une ode aux sens.
Mayra sait tout faire : elle sait improviser, elle peut être drôle quant elle présente la chanson "comme s'il en pleuvait" et invite le public à participer. En rappel, elle se permet même une chanson "a capella".
On sort de son concert en ayant l'impression d'avoir vu pendant 1h40+ une déesse (Oxun ?) parmi les humains.




Le concert du Parc Floral était le dernier concert parisien de la tournée "Navega" - il ne fallait pas le louper...

En attendant la suite, Saravah Mayra !

mercredi 16 juillet 2008

Rodrigo Amarante


Si Moreno V. est, en France, le membre le plus connu d'Orquestra Imperial, on dit que c'est Rodrigo Amarante (http://pt.wikipedia.org/wiki/Rodrigo_Amarante) qui a le plus contribué au succès de ce groupe au Brésil, notamment car il a attiré les fans de son premier groupe "Los Hermanos".




Rodrigo Amarante est compositeur, chanteur et guitariste.
Il a collaboré avec Devendra Banhart et préparerait un CD en partenariat avec le batteur des Strokes.

Wilson das Neves

Wilson das Neves (http://en.wikipedia.org/wiki/Wilson_das_Neves) est, à 70 ans passés, le vétéran d'Orquestra Imperial.
Depuis le début de sa carrière (en 50 !), ce percussioniste de légende a joué avec les plus grands musiciens brésiliens et internationaux.
Il est également un des fondateurs du groupe "Os Ipanemas"


mardi 15 juillet 2008

Thalma de Freitas

C'est promis les filles : pas de jalouse !
Donc, après Moreno et Nina, voilà Thalma de Freitas qui est la troisième "crooner" d'Orquestra Imperial.


Elle est davantage connue que sa copine Nina car, en plus d'être chanteuse (et fille d'un musicien célèbre) elle est aussi actrice (pour l'omniprésente Globo et aussi au cinéma).

Elle a également sorti un (mini-)album très sympa en son nom, qui met bien en valeur sa belle voix.






Alors Thalma ou Nina ? je vous laisse juge.

Nina Becker


Nina Becker est une des 2 chanteuses de l'Orquestra Imperial et incarne le coté extraverti du groupe, n'hésitant pas à descendre au milieu des spectateurs pendant une chanson.
Elle est également styliste et crée ses costumes de scène.
Grâce à sa participation à Orquestra Imperial, ses deux carrières décollent et elle apparait en temps qu'invitée sur pas mal de disques, notamment le récent "3namassa"



Moreno Veloso


Sûrement le membre le plus connu de l'Orquestra Imperial.
Son nom est apparu sur des pochettes de disques en 82 (petit Moreno avait alors 10 ans) lorsque Papa Caetano a enregistré "Um Canto de Afoxé para o Bloco Do Ile".
Ensuite, il a participé au CD "Livro" et a notamment composé "How beautiful could a being be".

Finalement, c'est avec ses 2 potes Domenico et Kassin qu'il invente le concept de "groupe à géométrie variable", la première incarnation des "+2" étant "Moreno+2" avec l'album "Music Typewriter".



il est pas mimi, momo ?

Orquestra Imperial (Trabendo - 08/07/08)


L'Orquestra Imperial (pour les lusophones, voir http://pt.wikipedia.org/wiki/Orquestra_Imperial) est une des dernières sensations musicales en provenance du Brésil et plus particulièrement de Rio De Janeiro.
On connaissait Moreno Veloso (fils de..), puis on a découvert ses 2 comparses "+2", à savoir Domenico (batteur) et Kassin (bassiste), qui font partie de la fine fleur des compositeurs et producteurs brésiliens.
Les voilà maintenant de retour avec tous leurs copains au sein d'un vrai big band qui s'est fixé pour mission, d'une part de ressusciter les bals de gafieira et d'autre part de s'amuser.
Parmi les 19 (eh oui !) membres de l'Orquestra Imperial, il y a en plus des pré-cités pas mal de personnages attachants tels que le vétéran Wilson das Neves (percussions), Rodrigo Amarante (du groupe Los Hermanos), le trompettiste Max Sette, les deux chanteuses électriques : Nina Becker et Thalma de Freitas, et même un français, le batteur Stéphane San Juan.
Leur répertoire ? un mélange irrésistible de sambas, musiques latines (boléros, cha-cha,..), avec en plus des reprises décalées telles que "Owner of a lonely heart" de Yes ou "Popcorn".
Ajoutez-y des morceaux appelés à devenir des classiques tels que "Ereçao" ou "Artista é o caralho" et la partie est gagnée.
Et c'est ainsi qu'Orquestra Imperial s'est fait connaître d'abord au Brésil, puis un peu partout dans le monde, grâce à leur premier CD "Carnaval Só o Ano que Vem".
On les attendait avec curiosité sur scène et leur prestation du 8 Juillet au Trabendo n'a pas déçu...un show à la fois bien huilé mais avec un brin de folie et une complicité de tous les instants entre les musiciens et chanteurs :

Max Sette et Wilson das Neves


les "crooners" : Thalma, Moreno et Nina


Wilson das Neves et la section de cuivres


Max Sette, Rodrigo Amarante, Thalma et Nina


On attend déjà leur retour dans une salle parisienne : au Zenith ? à Bercy ? non, je blague !
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