Il faut bien l'avouer, l'auteur de ce blog n'est pas un grand spécialiste de la chanson française et rares sont les artistes hexagonaux (et encore plus rares les québecois) qui occupent une place de choix dans son panthéon musical.
Pourtant, en fouinant dans ma discothèque on en trouve quelques uns et Babx fait partie de cette caste de privilégiés.
Babx, je tiens à le préciser, n'est pas le cousin d'Asterix ni le croisement de Babar et d'un acteur X, mais c'est véritablement un des fleurons de la "nouvelle chanson française", une appellation du reste bien restrictive.
Le style Babx c'est la rencontre d'un romantisme très contemporain, d'une écriture musicale qui s'inscrit dans la tradition de la chanson française à texte mais avec des incursions électriques, d'une voix de velours, de textes très bien écrits, d'un humour déjanté sur certains morceaux,...
Bref, le bonhomme est un touche-à-tout de génie.
Babx (qui pour le percepteur se nomme David Babin) a déjà sorti 2 albums : Babx (l'album éponyme) en 2006 et "Cristal Ballroom" en 2009.
Je l'ai découvert avec ce dernier et je suis toujours sous le charme de chansons telles que "Electrochocs Labyland", "Cristal Ballroom", "Mourir au Japon", "L'orage".
J'ai découvert a posteriori le premier album, qui recèle aussi bien des perles...
Le concert de la Maroquinerie était officiellement le dernier de la tournée "Cristal Ballroom". On conviendra que c'était le moment ou jamais de découvrir en live un des mes albums fétiches...
Eh bien, je me félicite d'être venu à ce concert.
D'une part, cela m'a permis de découvrir le côté potache, déconneur d'un Babx qui est une vraie bête de scène !
Et puis, les versions live des chansons tiennent vraiment bien la route, grâce aux "sorciers" complices de notre Babx.
En plus, j'ai découvert quelques chansons inédites pour moi (voir setlist plus haut) dont notamment un morceau de très haute volée sur des paroles de Baudelaire et des petites nouvelles ("Helsinki" et "Naomi aime les diamants").
Pour conclure, j'ai également beaucoup apprécié le travail sur les éclairages.
Enfin, qui dit concert exceptionnel dit invités et Babx n'a pas fait exception à la règle, avec 3 invités de choix, soit par ordre chronologique d'apparition :
- la très charmante L qui, pour les amateurs de potins, occupe visiblement une place de choix dans la galaxie Babxienne, étant incarnée dans 2 chansons de "Cristal ballroom", à savoir "Lady L" et "L rêve d'il" (on attend avec impatience son futur album, produit par....Babx),
- une des "nouvelles stars" de la chanson française, à savoir la craquante Camélia Jordana, pour laquelle Babx a composé 4 des chansons de son album éponyme, dont "Diva" interprétée à la Maroquinerie,
- le rapper Leeroy, chanteur de Saian Supa Crew, certes dans un registre moins glamour que les 2 demoiselles, mais avec une énergie contagieuse.
Outre Léo Ferré ou Gainsbourg, on rapproche assez souvent Babx de Tom Waits et c'est tout naturellement qu'il finit le concert sur "Green Grass".
Ce concert a été un sans faute et c'est donc l'esprit léger que tout le monde est sorti affronter le froid automnal.
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